LoveDoll 3000 – 2 : Le cutter


(où l’on apprend qu’un vibro peut en cacher un autre)

Résumé de l’épizob précédent :

Une femme nue est allongée chez moi. Elle est enveloppée de la tête aux pieds dans du papier bulle, comme un colis. C’est ma nouvelle LoveDoll, et elle vient de m’être livrée.

Mais c’est aussi Clochette, ma chérie …

Dans le premier épisode, au lieu de la sortir comme convenu de son emballage de plastique, m’est venue l’idée de commencer à jouer avec. Elle est prisonnière, profitons-en …

**********
Mercredi 5 août, toujours.

Le calme revient après les premières émotions. Je regarde son corps luisant de sueur sous le papier bulle dans lequel elle est enveloppée. « LoveDoll3000 » est noté en gros sur le pseudo bon de livraison collé en travers de sa poitrine et qu’elle avait absolument tenu à réaliser et à se scotcher elle-même sur les seins avant que je l’emballe.

Clochette veut devenir LoveDoll, elle ne fera pas les choses à moitié. « S’il y a livraison, il y a bon de livraison, point-barre ! »

Ça nous était venu le dimanche précédent lorsqu’elle avait laissée échapper involontairement un « Ma-ma » de poupée lors d’une de nos galipettes. Effet fulgurant, et sur elle et sur moi, un tsunami de fantasmes et de « on aurait dit que » nous avaient emportés toute la nuit : LoveDoll qui marche, LoveDoll qui suce, qui dit « Miam » quand on la baise et « Encore » quand c’est fini. Le temps de jouer à programmer tout ça, à corriger les bugs et à rajouter des options cheloues, on en avait pour des semaines et des semaines de culottes trempées, la mienne y compris.

Ça commençait par la livraison, aujourd’hui. C’était il y a une demi-heure, et déjà, j’avais triché, jouant avec le tube par lequel elle respirait à travers le papier bulle – tu respires, tu respires plus, tu respires, tu respires plus.

Le calme est revenu, donc. Je regarde son corps luisant de sueur. Il s’agit maintenant de la déballer.

J’appuie la pointe du cutter au niveau du front : Plop ! Une bulle éclate, et la LoveDoll sursaute de frayeur. Deuxième bulle, deuxième plop, deuxième sursaut.

Je descends suivant l’arrête du nez, j’appuie sur les bulles une à une, et sur la peau en dessous.

La bouche, le menton, le cou, entre les seins … Les jeux avec les lames terrorisent Clochette, mais elle en redemande toujours. Aussi elle ne bouge pas d’un muscle. Pardon, la LoveDoll 3000 ne bouge pas d’un muscle. D’ailleurs, elle est encore vierge de toute programmation. Comment aurait-elle pu ressentir, réagir, gémir ?

C’était dans le scénario : pas trembler, pas gémir, rien. Et elle tremble pas, ne gémit pas, rien, même lorsque, pour finir, je pars des pieds puis glisse la lame plus profond entre ses cuisses pour remonter jusqu’au pubis.

Le mode d’emploi est posé sur son corps, et à coté, la télécommande d’un œuf vibrant.

Ah, elle triche elle aussi, ce n’était pas prévu ça. Elle avait du cacher la télécommande dans sa main lors de l’emballage.

Mais à tricheuse, tricheur et demi.

Juste pour vérifier, je glisse un doigt dans son sexe. L’oeuf était là.

Sans état d’âme, j’allume la télécommande au maximum. Clochette s’assoie d’un coup, les deux mains sur son ventre tordu de spasmes. Mais tout aussi soudainement, elle se rallonge, se replongeant aussi sec dans son rôle de LoveDoll 3000 malgré les vibrations. Pas trembler, pas gémir, rien.

Elle avait triché. Elle allait voir.

Je prends la télécommande, la mets dans une capote, et glisse le tout par derrière, dans son anus. 

Ô combien j’aimerais lire dans ses pensées. Elle a l’oeuf dans le minou et la télécommande dans le cul. Est-elle morte de peur ? de désir ? de délire ?

Ses paupières vibrent, ses yeux roulent dans tous les sens en-dessous alors qu’elle essaie tant bien que mal de rester immobile et les bras le long du corps. Pas trembler, pas gémir, rien.

Reprenant maintenant le fil du scénario, je lis, bien consciencieusement et à voix haute, le manuel de première mise en service, mais mes yeux se troublent. Je n’ai pas de vibro poussé au maximum qui me ravagent les entrailles, mais c’est tout comme. Je ne comprends plus les mots que je lis à la sentir convulser ainsi à l’intérieur.

Alors je balance le manuel et retourne Clochette, pardon, la LoveDoll. Je place deux coussins sous son ventre pour faire remonter ses fesses, puis trifouille de mes doigts dans sa chatte pour faire sortir l’oeuf et le remplace enfin par ma queue pour la baiser comme un forcené jusqu’à ce qu’elle jouisse … car il fallait la faire jouir pour l’initialiser, la Love Doll 3000. C’est ce que nous avions imaginé.

Après que l’orgasme nous ai coupés en deux, je reste sur elle, ma joue contre sa joue, KO, hébété, et regarde un long moment sans comprendre cet objet qui vibre sur le sol pas loin de nous.

Puis je tilte. Je me relève et retire la télécommande de son corps avant de l’éteindre, enfin.

Et comme il est prévu dans le manuel, je redresse la LoveDoll et lui dis : « Bonjour, je suis ton propriétaire. »

Comme il est prévu, elle ouvre les yeux en me regardant, moi, mon 1m91 et mes 100kg. Mais ce qui était moins prévu, c’est qu’elle me réponde : « Ma-ma ! »

Mince, déjà un bug !

**********
La suite, c’est ici : www.vapeursdalcove.fr/ld3000-03
Le début, c’est là : www.vapeursdalcove.fr/ld3000-01

Commentaires

  1. Pingback : LoveDoll 3000 (feuilleton radiophonique) – Épisode 1 – Dans les vapeurs d'alcôve

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.