Tout ce que je veux ? Vraiment ? (Marie-Carmen)

L’envie revient.
Elle n’a pas disparue. Elle ne me quitte pas, elle s’est juste mise en attente cette envie de toi, cette envie de te baiser de part en part de ma queue et de mes pensées.
Depuis la dernière fois, l’animal s’est assoupi, repu. Il lui fallait digérer cette nuit avec toi. Cette nuit à te humer, à te mordre, à te prendre et à te traîner dans tous les coins de mon appart’. Et d’ailleurs, qui a traîné l’autre ? Qui l’a réveillé ensuite au milieu de la nuit dans le lit, gémissant et ondulant du bassin sous la couette ? Et qui en a redemandé au petit matin alors qu’elle était naze, à la bourre pour aller travailler et pas encore lavée mais tant pis ? Qui en a voulu encore et encore ? Et qui peut expliquer cette gaule infernale qui ne m’a quasiment pas lâché de ces douze heures passées avec toi ?

Et même le lendemain soir d’ailleurs.

Mon corps s’est mélangé à d’autres, une autre soirée, d’autres sorcières et d’autres magies. Mais la tienne de magie était encore là, tapie, brûlante et insolente en mon ventre, semblant me dire en silence : « Vas-y, prends cette femme, fais jouir cette autre, occupe toi les couilles en attendant. Mais mercredi prochain je serai là, et tu seras de nouveau à moi. »

Je ne sais pas si toi aussi tu deviens l’esclave de ton désir, de cette envie animale de là-maintenant-tout-de-suite dès que nous sommes en présence l’un de l’autre ; et crois-moi, ce n’est pas une question que je te pose. Je t’exprime juste mes pensées, le fil continu des pulsions qui me parcourent en pensant à toi. Peut-être te confesseras-tu à ton tour une nuit, mais aujourd’hui, je ne te parle pas pour que tu me dises. Je m’en fous, l’enjeu n’est pas là, de me rassurer.

Que ressens-tu lorsque j’entre en toi ? Pourrais-tu me le dire et trouver les mots, me décrire chaque cellule de ta chatte humide, que je ne comprendrais pas beaucoup plus, je crois, et c’est aussi bien comme cela. Quels tumultes s’emparent de ton ventre ? Et quelle mêlée de désirs ou de peurs troubles t’a-t-elle poussé à enlever si vite sac et veste avec fièvre et urgence samedi dernier, à t’ouvrir de toi-même ta braguette la porte d’entrée à peine refermée ? Je t’en avais donné l’ordre, certes, dans les instructions écrites que je t’avais envoyées auparavant, mais cela allait au-delà de l’envie d’obéir.

Non, je ne veux pas de réponse puisque je ne pourrais la comprendre, vraiment. Je veux juste que tu saches, ma jolie, ce qui se passe en moi, sans fausse pudeur.

Et d’ailleurs, en parlant de pudeur, je t’ai observée samedi, je t’ai testée, un doigt dans le cul, pour voir – oups, ça, tu n’es pas encore prête – ou des coups de bites plus ou moins forts. Du fouet gentil, sage, puis plus méchant et t’enroulant le ventre de plus en plus vite et fort. Te souviens-tu de la musique à cet instant là ? « Smack my bitch up » de Prodigy, on ne pouvait mieux rêver, non ?

Et j’ai jouis petit à petit de trouver un truc, de rater un autre, de parcourir ton corps, tes fentes, ta bouche, tes cheveux et ta nuque de mon nez, de ma sueur, de mes crachats, de mes baisers – car oui, je t’ai embrassée, même si j’ai cru comprendre que c’était trop pour toi, que ta pudeur se cache encore derrière tes lèvres … et pourquoi pas, c’est ton droit.

Aussi, petit animal, ce soir il n’y aura pas plus de questions exprimées l’un envers l’autre. Il y aura juste cette affirmation, cette confession que tu m’as faite dès les premières minutes samedi : « Fais ce que tu veux de moi. »

Et cette putain de pulsion que tu as gravée en moi de ces sept mots … que vais-je en faire ? Là, pour le coup je n’ose te le dire. Tu m’as scotché, et pourtant il m’en faut.

Alors, à 20h45′ :

– Tu toqueras à la porte, je t’ouvrirai
– Tu te déshabilleras complètement devant moi avant d’entrer, à quatre pattes

– Je refermerai la porte pendant que tu iras te mettre à genoux sur la règle en fer que tu verras par terre, et les mains derrière la nuque.
– Moi j’irai à l’autre bout du salon, me déshabillerai à mon tour et m’assoirai sur un tabouret

– A mon signal tu viendras vers moi, te remettant à quatre pattes, et tu me suceras

– Et quand je t’en donnerai l’ordre, tu repartiras à quatre pattes puis reviendras en marche arrière t’empaler sur ma queue

– Mais juste avant la pénétration, il te faudra me répéter ces sept mots : « Fais de moi ce que tu veux »

Alors je ferai de toi tout ce que je veux, vraiment !

Dress-code :
– nue et en bas sous le jean (j’ai trop aimé)

– le plug (c’est joli)

– un collier de chien (si tu n’as pas, j’ai)

– le reste à ta convenance

D’Ange

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.