Ô-d’heures

Mélanger nos deux corps
et nos sueurs
Humer chacun des pores
de tes vapeurs

Mélanger fluides et spores
heure après heure
Nos regards ivre-morts
cœur contre cœur

Puis, lorsque tu t’endors
parler aux fleurs
Des draps bleus que ton corps
sème d’odeurs


Et enfin, quand tu sors
les yeux rieurs
Me souvenir encore
là, dans les fleurs …

… des échos de ton corps
sous mes fureurs

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Quand tu pars aux aurores
j’aime ton odeur