FRENCH BONDS – Teaser n°2 : Veillance et bienveillance

Quelques conseils pour ce soir.

Il vous arrivera parfois peut-être de voir lors d’un évènement French Bonds une pratique qui vous semble « perfectible ».

Que dire, que faire ? C’est délicat. 

En effet, lorsque nous sommes dans cette situation, nous sommes alors partagé·e entre l’envie (la nécessité ?) de conseiller la personne qui nous semble faire le(s) mauvais geste(s), et de l’autre coté l’envie de ne pas froisser la susceptibilité de cette même personne.

Personne n’a de savoir parfait, nous sommes bien d’accord. Personne ne fait jamais d’erreur, et personne ne peut certifier qu’il en sera ainsi pour toujours dans sa pratique … et on aurait l’air malin·e si 10 minutes après avoir interrompu un·e autre participant·e du haut de notre incommensurable expérience, on se prenait nous-même les pieds dans le TK par inadvertance.

Partez alors dans l’idée que lors d’un cours ou d’une jam French Bonds nous pratiquons tous·tes ensemble (autrement, autant rester chez soi, non ? 🙂 ) , et que nous sommes là pour partager, pour nous entraider, pour demander, pour donner et pour recevoir.

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Et donc, comment faire ?

Deux cas se présentent :

1ercas) LA PRATIQUE OU LE GESTE OBSERVÉ VOUS SEMBLE DANGEREUX

… et vous souhaitez intervenir tout de suite.

Dans ce cas, faites-le. Faites-le avec tout le tact dont êtes capable, et si, après avoir échangé avec cette personne, vous n’êtes toujours pas rassuré·e, n’hésitez pas à aller chercher le ou les bénévoles-responsables de l’évènement et qui ont été clairement identifié·e·s par l’orga French Bonds en début de celui-ci.

Mieux vaut interrompre quelque chose qui se passe bien, que de laisser faire quelque chose qui, même potentiellement, peut mal finir.

Et puis, inversement, si une personne qui s’inquiète vient vous parler alors que vous pratiquez, prenez en compte que vous avez accepté le principe, en venant à notre événement, que nous veillons tous·tes les un·e·s sur les autres.

Acceptez alors « avec grâce » d’être interrompu·e. Dites même s’il le faut : « Je ne pense pas qu’il y ait danger, mais si cela peut te rassurer, je veux bien arrêter et recommencer autrement, ou plus tard ». Après tout, des suspensions vous en avez fait des milliers et, si vous savez accepter les remarques des autres, vous en ferez des milliers d’autres car tout le monde saura que vous êtes une personne qui sait écouter, échanger et s’arrêter, même si vous n’êtes pas convaincu·e du risque mais que cela peut amener de l’apaisement.

2èmecas) LA PRATIQUE OU LE GESTE OBSERVÉ VOUS SEMBLE JUSTE PERFECTIBLE …

… mais il n’y a pas d’urgence, non plus.

Dans ce cas, si vous souhaitez donner un conseil, faites comme vous feriez pour le consentement, demandez d’abord : « Puis-je parler avec toi ? »

Et puis, les personnes (attacheur/euse + modèle) sont possiblement en connexion, et il serait peut-être mal-venu de les interrompre. Ne vaut-il pas mieux attendre la fin ? A vous de juger, car d’un autre coté, vous avez peut-être le sentiment que l’attacheur/cheuse galère et que vous pourriez lui donner un petit coup de pouce en 3 mots.

Là encore, une petite question : « Souhaites-tu un peu d’aide ? » … et ne soyez pas offusqué·e si cette aide est déclinée. Certain·e·s préfèrent galérer seul·e …. et pourquoi pas après tout.

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Voilà, vous l’avez compris nous espérons : lors des évènements French Bonds le maître mot c’est « bien-veillance » lorsque nous veillons les uns sur les autres. Bienveillance pour parler, bienveillance pour écouter, bienveillance pour échanger.

Et n’oubliez pas qu’à chaque fois qu’il y a une tension entre deux personnes, un chaton pleure quelque part ailleurs sur la planète.

A ce soir,

L’équipe bien-veillante de French Bonds.