(où l’héroïne en restera coite, bien que sans coït ni couette)
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Résumé des épizobs précédents :
– Non sans péripéties, ma LoveDoll sait maintenant manger, bouger, sucer et machouiller … enfin, comme tout le monde.
– Mais elle, à chaque fois, j’ai envie de la coller contre un mur.
– Je me débrouille pas mal, finalement, en programmation de LoveDoll.
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Mercredi 4 novembre.
Hier soir, en rentrant, à peine arrivé, Clochette me saute dessus et me tire jusqu’à la chambre :
– Viens, j’ai tout préparé.
En effet, sur le lit sont placées plusieurs des tenues qu’elle aime porter pour le sexe.
Elle rajoute :
– J’ai pensé qu’on pourrait faire la séance de programmation d’habillage de la LoveDoll ce soir. Qu’en penses-tu ?
Je suis hors service, crevé comme jamais par une journée de dingue au boulot, mais je la vois si excitée et enthousiaste. Comment lui dire non ? Je souris.
– OK, super, trop bien.
Il y a, cote à cote, et joliment installées, la tenue d’infirmière, l’écolière, la joggeuse et la secrétaire.
– Mais, c’est quoi, ça ?
Un tas de bandages blancs se trouve entre l’infirmière et la secrétaire.
– Tu te souviens pas ? C’est dans le manuel de programmation de la LoveDoll : la momie.
Ça me revient maintenant. On avait passé tout l’été à écrire à deux ce manuel, et pour les tenues de la LoveDoll, elle s’était lâchée, grave. Vampire, égoutière (avec les bottes de deux mètres), égyptienne, fleuriste, et j’en passe.
– Ah oui, c’est vrai. Bon, je fais quoi maintenant ?
– Toi, tu retires ton blouson et tes chaussures, puis tu viens t’asseoir là, sur le lit, et tu bouges pas.
Quand je reviens de l’entrée, elle est déjà nue.
– Euh ….
– Chuuut, qu’elle me dit. Puis elle lance la musique.
Elle prend la tenue d’infirmière, le string, puis l’enfile langoureusement tout en dansant devant moi. J’adore quand elle me fait un strip. Mais j’avoue que là, le faire à l’envers, c’est encore plus excitant. C’est comme le matin, quand elle s’habille, elle sait que je la regarde et parfois elle en rajoute. Et en général, je la déshabille d’un coup et on arrive en retard au boulot tous les deux.
Elle ondule des fesses, devant moi, qu’elle écarte à présent en me demandant de l’aider car la ficelle n’est pas tout à fait au milieu et ça la gêne, mais interdiction d’utiliser mes mains. Je vous laisse deviner …
Ensuite, debout et face à moi, elle pose son pied sur ma cuisse, et se met à enfiler ses bas, toujours aussi lentement et en rythme.
Au changement de jambe, oups, elle glisse et s’appuie maintenant sur la bosse de mon pantalon. Elle me masse et malaxe le sexe et les bourses tout en faisant monter le bas jusqu’en haut. Je voudrais qu’il n’en finisse plus, son bas.
Puis vient le stéthoscope. Je ne sais plus si les infirmières ont un stéthoscope dans leur panoplie, mais vu qu’une fois placés les deux embouts de l’appareil dans ses oreilles, elle glisse le troisième dans sa culotte, comme pour écouter les battements du sang dans son clito, j’oublie ma question idiote, n’arrivant plus à détacher mes yeux de la bosse dans son string. J’ai chaud, j’ai soif, je ne suis plus-du-tout-fa-ti-gué, croyez-moi !
Quant à la blouse, je ne sais plus de quelle manière elle la boutonne, tellement je suis obsédé par l’idée de la lui arracher aussitôt. Je n’en peux plus d’être coincé dans mon boxer. Mais elle doit lire dans mes pensées, car elle sort une paire de ciseaux d’urgentiste de sa poche, et me découpe le jeans et le slip du même coup, juste au niveau de la braguette.
J’en suis soufflé, estomaqué. C’était un vieux pantalon, mais quand même. Cela dit, mon gourdin à l’air la remercie. Puis, sans que je comprenne quoi ou qu’est-ce, d’elle même elle se quasi-viole en faisant voler sa tenue partout dans la pièce, comme en urgence absolue d’être baisée.
Ça y est, je vais la déglinguer.
Mais elle m’arrête, et prend maintenant la tenue d’écolière.
Même manège, même enfilage langoureux de ses vêtements, avec quelques variations. Elle frotte longuement ses fesses en culotte blanche sur mes joues, puis, à genoux devant moi, elle branle mon sexe entre ses seins tout en refermant petit à petit son chemisier.
Je n’en peux plus, d’autant que lorsque j’aperçois une tache humide au fond de sa culotte et que je lui montre, elle rougit, mimant parfaitement la petite délurée prise sur le fait de pensées cochonnes.
Je vais pour l’attraper, mais elle s’esquive en riant.
– Chuut, sage, attends encore un peu.
Elle me fait alors un strip aux ciseaux, découpant sa chemise en commençant par les pointes des seins, puis sa jupe, et enfin la tâche humide de sa culotte qu’elle me fourre au fond de la bouche. Mais où va-t-elle chercher tout ça ? Qui est cette autre femme avec qui je vis ?
Je chercherai la réponse une autre fois, elle passe maintenant à la momie.
Elle s’enrubanne en commençant par le haut, le torse, les seins, et descend petit à petit.
Mais je ne sais ce qui m’arrive. La journée infernale au boulot, la tension intenable de ses deux premiers strips. J’ai un coup de barre soudain, et malgré moi je baille. Discrètement, mais je baille, et elle le voit.
Elle s’arrête, d’un coup, interdite. Je la vois contrariée. Elle a tout préparé en entrant. Elle s’est donné du mal, s’est projetée, a choisi les tenues, le parfum, la musique, et moi je baille.
Furieuse, elle défait ce qu’elle avait commencé. J’ai beau lui dire que je suis désolé, que le boulot blablabla, elle arrache toutes les bandes.
Elle me regarde droit dans les yeux :
– Ah, tu as un coup de mou ? Attends, je vais t’en donner du coup de mou, moi, alors que je t’ai préparé toutes ces tenues.
Elle prend alors un de mes vieux T-shirt dans l’armoire, et me tire par la manche.
– Viens !
Dans la salle de bain, elle rentre dans la baignoire et s’asperge d’eau.
– Et le T-shirt mouillé, ça t’excite, ça ? Parce que moi, ça me va. Ça prend trente secondes de préparation.
Je vois ses tétons, durs, sa chatte, moulée par le T-shirt trop grand. Je me réveille, absolument et vergetinueusement.
– Ah ma salope, tu es trop bandante !
Je cours prendre les ciseaux et reviens lui découper le T-shirt.
Mais il y a quelque chose qui cloche. Elle s’est calmée, rassurée sur son sex-appeal, mais reste boudeuse. Je prends alors la serviette et l’essuie, en la prenant dans mes bras.
– Je suis désolé, et si tu ne veux plus, on peut aller aussi sous les draps regarder un film en amoureux, dans les bras l’un de l’autre.
Elle me regarde, et me fait oui de la tête.
Alors je termine de l’essuyer puis on retourne dans la chambre.
Mais là, je fouille rapidement dans l’armoire et ressors un grand drap.
Elle ne comprend pas, et d’ailleurs je ne lui en laisse pas le temps. Je me jette sur elle et l’enveloppe dans le drap d’un coup, de la tête au pied.
– Le retour de la momie, tu connais ?
Elle est affolée, mais ne dit rien. Je la jette sur le lit, toute enrubannée, puis place mes deux genoux de chaque coté de ses oreilles, afin de bien tendre le drap sur son visage.
Puis je glisse un doigt entre ses cuisses, à travers le drap.
Clochette a toujours eu, de ce qu’elle m’a dit, un rapport terriblement érotique au tissu. Petite, elle se masturbait à travers le drap, ou le tissu de sa culotte. Sans compter toutes les fois où elle chevauchait son oreiller pour se frotter le minou dessus, et même sur son nounours, le poil de la peluche, ça l’excitait encore plus.
Je commence à bouger mon doigt à travers le tissu. Une tache apparaît. Cela lui plait, semble-t-il.
Mais je n’en ai pas fini, ce serait trop simple. Je lui fais ouvrir la bouche puis enfonce deux doigts de mon autre main afin de faire un petit creux dans le tissu. Je prends alors une bouteille qui trainait sur la table de nuit et remplis le creux jusqu’en haut. L’eau ne descend pas, l’empêche de respirer. Elle panique, elle étouffe et s’agite. Alors je lui dis :
– Bois, aspire, et tout ira bien.
Elle boit et aspire tant bien que mal, puis retrouve l’air libre. Sa respiration s’est accélérée, je vois le tissu qui monte puis qui se colle à sa bouche à toute vitesse, au gré de son affolement.
Alors, inexorablement, j’imprime la cadence. Je la masturbe, puis je l’étouffe, je la masturbe puis je l’étouffe. Je veux la mener jusqu’à l’orgasme en la torturant ainsi. Mais finalement, c’est moi qui n’en peux plus. J’arrête la bouteille et les caresses puis me masturbe violemment jusqu’à jouir sur son visage, à travers le tissu. Il ne lui en faut pas plus. La chaleur de mon sperme la fait venir à son tour. Aussitôt, elle crie et jouit par giclées, trempant le drap jusqu’aux genoux.
***
Lorsque je reviens de la salle de bain, j’entend un léger ronflement.
Clochette est encore enroulée dans le drap, couverte de sperme et de cyprine, et elle dort.
Et il paraît que c’est moi qui suis crevé ?
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