Depuis le temps que je regardais ma voisine étendre son linge en bas dans le jardin, discrètement, sans rien dire ; si j’avais su …
Nous habitons chacun un appartement d’une ancienne et grande maison bourgeoise qui en comprend six, deux par étage. A l’arrière de la maison, encadré par de hauts immeubles, un jardin nous est réservé, avec un endroit ensoleillé pour y étendre notre linge.
Dès les premiers jours du printemps, le contre-jour du soleil à travers les robes de plus en plus légères de ma voisine me laisse deviner ses formes. Lorsqu’elle se penche sur sa bassine et m’offre son mirifique fessier, lorsqu’elle relève ses bras pour accrocher le linge et me tendre ses tétons vibrants, bien sûr que je rêve, bien sûr que je divague. Mais je ne peux m’empêcher de la regarder, et d’imaginer.
Pourtant, ce qu’il y a peut-être de plus gracieux chez ma voisine, ce sont ses doigts, leurs délicats mouvements lorsqu’ils prennent les pinces pour accrocher les vêtements sur l’étendoir : body, jupes, T-shirt, petites culottes … toutes ces manipulations me mettent dans un état !
Aussi, ce soir, rose à la main et sourire aux lèvres, je frappe à sa porte. Je n’en peux plus d’avoir envie d’elle, il faut que je tente ma chance. Advienne ce que pourra.
Elle m’ouvre, mais avant même que je dise quoi que ce soit, elle m’invite à entrer, me laisse seul quelques instants dans son salon, puis revient avec un petit saladier, vide, et un petit sac, plein.
– « Combien de pétales a votre rose ? » me demande-t-elle.
Je regarde sans comprendre, et ma voisine, et la rose, puis réponds au hasard :
– « Dix-huit ? »
– « Comptez. »
Un à un, je retire les pétales :
– « Un, deux, trois … vingt-huit, vingt-neuf. »
– « Vingt-neuf ? Vous vous êtes trompé de onze. »
Ma voisine prend alors onze pinces à linge du sac, et les met dans le saladier.
– « Combien ai-je de petites culottes dans ma garde-robe ?
Je bredouille :
– « Comment voulez-vous que … »
– « Allons, allons, ne faites pas l’innocent » puis elle continue, mutine :
– « Vous pensez peut-être que je ne vois pas le rideau de votre fenêtre s’écarter lorsque j’étends mon linge ? Alors répondez : combien de culottes différentes m’avez-vous vu étendre ? »
Je n’en ai vraiment aucune idée. Il y en a beaucoup que j’aime, et même, je crois bien que je me souviens de toutes, mais de là à en connaître le nombre exact …
– « Vingt ? »
– « Perdu ; trente-deux. Je rajoute donc douze pinces. »
Ce qu’elle fait.
– « Dernière question : quel est mon deuxième prénom ? »
Là, j’éclate de rire. Elle me plaît vraiment trop ma voisine avec ses questions sorties de je ne sais où. Je l’embrasserais bien, là, tout de suite.
– « Et je gagne quoi si je trouve ? »
– « Vous verrez bien. Qu’y a-t-il écrit sur ma boîte aux lettres ? »
– « Viola A. Rebrov »
– « Alors ? A. comme … »
– « Anastasia ? »
– « Non. Je rajoute une pince. »
– « Anouchka ? »
– « Encore une. »
– « Alicia ? »
– « Une troisième. »
– « Alexandra ? Amélia ? Aurora ? »
– « Non, plus simple. »
Le jeu continue, et le saladier est presque entièrement rempli lorsqu’enfin je trouve :
– « Anna ? »
– « Tout juste. En fait je n’ai qu’un seul prénom, Viola, mais je vous laisse deviner pourquoi j’ai rajouté Anna. »
Elle passe une main sur sa fesse. Je n’ose deviner.
– « Prenez le saladier et venez avec moi. »
Je la suis.
Dans le jardin, sous le clair de lune, elle entreprend de m’effeuiller et accroche au fur et à mesure chacun de mes vêtements sur l’étendoir. Moi qui pensais commencer par boire un verre, cote à cote sur son canapé, puis peut-être danser … : j’adore … et je bande dru, sous la lune et les fenêtres des immeubles alentour. Ma voisine me sourit, et me frôle de temps à autre d’une main cajolante. Me voilà entièrement nu, et cela excite ma voisine tout autant que moi, semble-t-il, car elle me mord le cou, les épaules, et descend. Je veux la caresser à mon tour et vais pour poser le saladier, encore bien rempli d’ailleurs, mais elle m’arrête, puis m’achève d’un :
– « Tu aimes me regarder étendre mon linge ? avec des pinces ? Voyons voir si tu aimes ceci. »
Alors, une à une, ma voisine pioche les pinces dans le saladier et me les place partout sur le corps, en commençant par la langue pour m’éviter de protester, et en terminant par … je vous laisse deviner.
– « Tu es beau » me souffle-t-elle à l’oreille lorsqu’elle eut terminé.
Cela me lance de partout. La douleur et l’excitation se mélangent et augmentent à mesure que les secondes passent. Je vais pour crier mais me retiens.
– « Une toute dernière question à présent. Si tu réponds correctement, tu pourras me prendre. »
J’acquiesce de la tête, ne pouvant parler.
– « Dis-moi, beau voisin, n’en pincerais-tu pas pour moi ? »
J’explose de rire, puis, déchainé et sans même prendre le temps de retirer toutes les pinces, je fais voler sa robe, sa petite culotte, la jette à quatre pattes sur l’herbe devant moi, puis … dois-je vous faire un dessin ?