CORDES : « Atelier / workshop cordes relationnelles »

Un atelier pour explorer la relation à soi et à l’autre par le medium des cordes. Dans une démarche entre jeu tantrique et art thérapie. On oublie la technique pour expérimenter la connexion, l’intention et la communication. Et on met des mots sur ce qu’on y vit, en conscience. Atelier suivi d’un moment de partage et de pratique des cordes pour ceux qui le souhaitent

Dans cet atelier, on switche et il y autant de filles qui attachent que de garçons. On y travaille la relation, quel que soit le genre ou les préférences sexuelles de chacun, et chacun expérimente les deux positions, dans l’intention et la réception.
Ce n’est pas un atelier de technique de bondage. La corde n’est qu’un outil, comme peut l’être la danse, et ici on n’apprend pas à attacher. Simplement à porter une intention dans la tension de la corde, vers le corps de l’autre, qui reçoit cette intention. Pas de noeud, pas de fermeture de la corde. On enserre et on contient. Et on expérimente aussi le détachement, quand le cocon se retire et qu’on doit re-trouver son équilibre avec soi-même. Et l’on met des mots sur cette expérience : qu’à-t-on perçu, ressenti, de l’intention initiale ?

Cette pratique n’est pas neutre. Elle interroge notre rapport aux jeux de domination mais aussi d’abandon, d’attachement voire de dépendance, tels qu’ils existent (qu’on le veuille ou non) dans notre réalité. Tout ceci est mis en jeu de façon subtile par une pratique fondée sur l’attention, l’écoute des émotions et des sensations, une communication non verbale. Ce n’est pas une pratique de « bien-être » mais un travail sur la conscience.
On y retrouve comme dans le yoga, qui n’est pas une gymnastique douce mais un travail sur soi, un processus d’acceptation et d’engagement qui nous confronte à nos résistances en conscientisant un chemin pour être ici et maintenant, avec soi et avec l’autre.

Atelier animé par Stéphane Arnoux

Cinéaste, photographe et musicien, Stéphane Arnoux (NawaShiva) découvre le kinbaku en 2012, en commençant par photographier des sessions et accompagner musicalement des performances.
A partir de 2016, il décide de consacrer une année à se former et à développer son approche des cordes auprès d’enseignants européens et japonais – parmi lesquels Cyril Grillon, Docvale, Kasumi Hourai, etc. L’école Naka et l’approche psycho-linguistique de Georg Barkas vont devenir ses principales sources d’inspiration.
En 2017, il intègre le kinbaku dans sa pratique photographique, réalise ses premières performances publiques dans lesquelles il intègre de la musique live, et anime des soirées de pratique libre à Paris.
Inspiré par le tantra et la danse-contact, sa pratique est centrée sur la rencontre sensuelle et la communication des émotions par l’énergie et l’intention véhiculées par les cordes. Il cherche à développer un kinbaku pour l’image, où prévaut la relation érotique à un 3e acteur : le spectateur.

Venir avec vos cordes si vous en avez (1 corde suffit) ou nous vous en prêterons. Il est recommandé de venir en couple, ou avec un(e) ami(e), ou une personne avec qui vous souhaitez engager une réflexion sur le corps et la conscience. Atelier ouvert à toute personne, y compris totalement débutante dans l’art des cordes.

Tarif : 25 euros par personne / 20 euros pour les adhérents à l’association French Bonds

Pour toute demande d’info et inscription : nawashiva@frenchbonds.fr

Prochaines dates : dimanche 8 avril puis les vendredis 20 avril, 18 mai, 22 juin