Du Fuck de Dieu … ou du Diable (Marie-Justine)

– « Allez, j’ai envie d’essayer ! »

– « Tu es sûre ? Tu risques d’en garder les marques pendant plusieurs jours. »

– « Ah bon ! » – petite moue –

Ma Belle, comment peux-tu être aussi perverse et pure à la fois, aussi désireuse de tout découvrir du SM (ou presque) , sans imaginer dans ton innocence de novice (ou presque 😉 … ) ni comment ni après ?

– « Oui, oui » , « Mais … – mmm – … j’ai envie d’essayer quand même ! »

– « De toute façon … – ah, oui, que j’aime ton cul – … où est-ce que tu veux que j’en trouve ici ? » t’ai-je répondu, en continuant de t’enfiler.

Il faut dire que j’habite en centre ville à Paris, et qu’à part te flageller avec des bégonias du balcon de mon voisin, je n’avais pas trop de solutions. Mais bon, les bégonias : bof !

Alors le sujet revenait, de loin en loin ; tu t’excitais toute seule chez toi sur des vidéos dont tu m’envoyais les liens, et qui me mettaient bien, moi aussi je l’avoue, le feu dans le ventre et la tête.

A ta première tentative, chez tes parents à Charleville, j’ai cru m’étouffer avec la cuillère de risotto qui m’est repassée par les narines lorsque tu m’as montré ta fesse, en relevant en douce ta jupe sous la table.

– «  Il y en avait au fond du jardin, et j’ai essayé. Tiens, regarde »

C’était le printemps, et l’anniversaire du cousin Enzo, de Charleville lui aussi. Coppa, risotto, Chianti … tout allait bene bene, sauf que je ne voyais plus que les dizaines de petits boutons rouges sur ta peau.

Le risotto-retour-express fut bien vite oublié en te voyant toute l’après-midi te gratter la fesse chez tes parents. Suave plaisir de sadique et de Monsieur-qui-sait-tout, mélangé : « La voilà guérie » me disais-je.

Et puis, vint ce week-end tous les deux seuls dans la maison de Lombardie que nous avait prêtée ton cousin Marcello, ou ta cousine Gina je ne sais plus ; enfin, bref : un weekend à la campagne.

Fin d’après-midi, promenade main dans la main dans les bois, vieille abbaye en ruine, et sa grille de portail, immense et rouillée en plein soleil dans la clairière.

Quel décor !

Au bout de ce chemin isolé, tout m’est revenu en un flash : depuis le temps que tu en parlais, que tu voulais essayer, c’était maintenant !

Je t’attrape par le cou, les cheveux, te jette face contre la grille et t’ordonne de rester ainsi : mains accrochées au barreau, pantalon baissé, jambes écartées et reins cambrés.

Tu gémis, tu mouilles déjà. J’ai découvert cela avec toi, le plaisir de l’humiliation. Que je te traite de tous les noms et tu en jouis presque. « Petite pute, salope, tu me dégoûtes, vide-couilles … » tous ces noms immondes, alors qu’il n’y a pas plus douce, sincère, aimante, aimable et rieuse que toi. C’est si déstabilisant pour moi, si troublant, mais j’aime.

Alors pour commencer, quelques claques sur les fesses, bien sonores, et te grondant au creux de l’oreille :

– «  Tu m’as bien excité, petite vicieuse, avec tes films pornos qui m’empêchaient de dormir. Tu veux jouer à la grande, tu veux y goûter, et bien je vais t’en donner, tu vas voir »

Je me retourne, et les vois, à l’ombre, se balançant lentement dans la brise. Je retire mon T-shirt et m’en entoure la main pour me protéger. J’en arrache une bonne vingtaine, une à une, toutes à la même longueur. Le bouquet est magnifique, vert, luisant au soleil.

Puis je m’approche et te demande :

– « Tu es sûre ? Tu veux ? Les orties ? »

Tu acquiesces de la tête, les yeux déjà ailleurs, que tu refermes alors.

Au premier effleurement sur tes fesses, tout de suite, tu hurles.

Je continue, glisse doucement de droite et de gauche plusieurs fois puis arrête.

Ta bouche est grande ouverte, les veines de ton cou gonflées par le cri qui vient de s’arrêter ; en apnée.

Puis, dans un feulement continue, tu reprends vie, respires, profondément.

J’attends que tu te calmes et commence par une première tape avec l’ensemble du bouquet sur ton cul, puis une deuxième, puis de plus en plus vite et fort alors que tu me vrilles les tympans.

Cette fessée magistrale, aux orties, m’excite à un tel point, te voir tressauter et crier ainsi est si fort que je suis à deux doigts d’aller chercher un deuxième bouquet lorsque le premier est en loque.

Mais je me maîtrise, me calme et te libère de la grille.

– « Ça brûle, ça brûle, ah que ça brûle » dis-tu en sautillant.

– « Je te l’avais dis, pourtant, mais moi j’ai adoré » – sourire D’Ange, Heureux –
Tu remets tant bien que mal ton pantalon, léger et large heureusement, et nous reprenons le chemin de la maison.

Alors là, alors là !!!!

Alors là !!!!

Je te pensais guérie de cette idée, mais pas du tout. Tout le long du chemin, tu parles, parles, sans arrêt tu parles, me décris comment c’est au début, au milieu, à la fin, sur tes fesses, tes cuisses, ton anus et ta vulve lorsqu’une feuille s’y égarait ; et tu conclues :

– « Encore, tout de suite, j’en veux encore »

Arrivé à la maison, KO debout, en pilote automatique, je prends la voiture et repars immédiatement en remplir le coffre, à pleines brassées.

Je reviens, tu es déjà nue, assise sur la table, la vieille table en bois massif, tu m’attends.

Deux cordelettes trouvées dans la remise feront l’affaire. Je t’allonge sur le dos, et t’attache, en croix, les bras aux dossiers de deux chaises, lestées de livres, que j’écarte au maximum.Je retourne à la voiture et ramène la montagne d’orties que je jette par terre, près la table.

J’ai chaud, bien que je sois toujours torse nu. Tu me souris, étonnamment calme.

Tu me diras plus tard : « Les orties, c’est nous. S’il te plait, ne joue pas aux orties avec d’autres filles. »

Oui, ma Belle, nous avons trouvé ce soir là notre « connexion ». Ce qui, plus que le fouet, l’humiliation, les bougies, les pinces ou autres jeux … nous relie l’un à l’autre dans notre amour BDSM : les orties.

Je prends un premier bouquet, relève tes jambes jointes vers ta tête, le plus possible. Ton dos se soulève, haut, et je glisse le bouquet dessous.

Je relâche et tu hurles, couchée sur ce lit d’orties.

Je ne suis plus moi-même, vais-je au-delà des limites ? Et qui suis-je alors ? Je ne sais plus, incapable de penser, d’aligner deux mots dans ma tête.

Je prends deux feuilles, les place l’une et l’autre sur tes deux auréoles de seins et appuie, fort.Tes larmes coulent. Je vois que tu tiens, que tu résistes, que tu ne veux pas craquer. Alors je ne craquerai pas moi non plus, ma Belle, je te le promets.

Je serai à la hauteur de ce que tu veux vivre même si je meurs d’envie de tout envoyer voler et de te prendre dans mes bras.

D’un deuxième bouquet, je te flagelle le ventre et les seins.

Les feuilles volent, je frappe de plus en plus fort.

Puis je te frotte, les feuilles et tiges éparses, écrasées, en miette, partout sur le torse, les seins, le ventre, de mes deux mains gantées.

Enfin, je fais avec ce qu’il reste par terre un dernier bouquet, énorme, mais avant, je regarde ta peau, rouge, là en boutons, ici, recouverte de zébrures qui partiront presque toutes en deux-trois heures, mais sur le moment : woaw !!

Je relève tes jambes un peu, en circonflexe, et les écarte, mais tu les refermes aussitôt ; tu as peur ; tu sais …

Je les rouvre, tu les refermes.

Je te regarde, les yeux dans les yeux, et je rouvre tes jambes pour placer aussitôt les orties entre, sans toucher.

Doucement, doucement, de toi-même, tu serres les cuisses, sans bruit, tu vas à la moitié puis les rouvres.

Alors je frappe, je frappe, déchaîné, même si ce ne sont pas les coups qui font mal ; c’est comme de te punir avec un bouquet de plumes.

Je fouette tes cuisses, à l’intérieur, ton pubis, puis tes genoux, reviens à ton pubis, repars vers tes seins puis reviens encore et toujours sur ton mont, ton pubis lisse et écarlate. Tu soulèves ton bassin petit à petit et monte, monte vers la douleur, la brûlure, le plaisir, intense, encore et encore, toujours plus haut. Jambes écartées au maximum, écartelées.

Et enfin, brusquement, tu les refermes, jointes, le bouquet collé à ta vulve.

Dernière tentation, dernier regard, dernière brûlure et dernière folie : je retire d’un seul trait  les orties, et ces dizaines de feuilles glissant et giclant sur et hors de ton sexe provoquent l’orgasme, puissance dix, dans lequel tu exploses maintenant, te convulsant longuement sur la table, épileptique.

Quant à moi, que dire ?

A écrire ces lignes cette nuit et bien des mois plus tard, j’en suis encore à jouir, jouir, et re-jouir de ce qui s’est passé entre nous ce soir-là.
Aaaah, ma salope, tu es du fuck de Dieu !…

 

D’Ange, Heureux Ortificier

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